Retour aux ressources Date: 15/07/2022

Pourquoi les Directions Formation Auraient Tort de se Priver du « Social Learning »

De nombreux managers ont encore à l’esprit qu’apprentissage social ou collaborative learning signifie « perdre du temps sur les réseaux sociaux »… Si l’apprentissage social peut effet se jouer sur les plates-formes sociales, il est loin d’être une perte de temps ! Didier Bayard (Directeur du développement, Enovation, Premier Partenaire Totara sur le marché français) explique tous les bénéfices que les entreprises et les collaborateurs peuvent tirer de cette approche de la formation trop souvent encore méconnue.

#1 On apprend tous socialement (qu’on le reconnaisse ou non)

L’apprentissage social ne réinvente pas la roue, car on apprend tous socialement au quotidien. Traditionnellement, on lui attache le « 20 » du modèle d’apprentissage « 70:20:10 » dans lequel les gens apprennent 70% de ce dont ils ont besoin sur le tas (learning by doing ou apprentissage expérientiel), 20% justement dans le cadre d’échanges sociaux et 10% grâce à une formation formelle. Cependant, nombre d’études montrent que les organisations consacrent 80% voire plus de leur budget de formation aux apprentissages formels (souvent le stage traditionnel, le « face-à-face »), laissant le « collaborative learning » et l’apprentissage expérientiel au second plan.

#2 L’apprentissage social, c’est rentable

La formation en face-à-face est notoirement coûteuse, car elle implique de mobiliser d’importantes ressources (matériel, salle, charge de travail…) auxquelles s’ajoutent les frais liés à la logistique, ainsi qu’au déplacement et séjour éventuel des apprenants. En comparaison le coût de l’apprentissage social est quasiment nul : son budget est limité au coût des outils que vous choisissez pour en faciliter l’exercice. Mieux encore : c’est un apprentissage efficace, d’autant plus s’il est intégré avec des activités d’apprentissage formelles (qu’il ne faut bien sûr pas abandonner systématiquement), ce qui permet alors d’enrichir considérablement l’expérience d’apprentissage de vos collaborateurs.

#3 Le collaborative learning : « anti silo » ? Tant mieux !

L’apprentissage social est un excellent moyen de libérer des nouveaux canaux de communication dans l’entreprise, et d’en briser les silos. Dans une entreprise dispersée géographiquement, si « l’établissement A » dépasse constamment ses objectifs alors que « B » peine à les atteindre, pourquoi faudrait-il conserver toute l’expertise en A ? User de la conversation en ligne pourrait aider à redistribuer les connaissances et les compétences dans l’ensemble de l’organisation pour une plus grande cohérence d’ensemble et des performances partout améliorées.

#4 Au service d’un transfert accéléré des connaissances

L’apprentissage social joue un rôle clé dans le support de la performance en opérationnel en transférant plus rapidement les connaissances en situation de travail. Les employés ne doivent plus attendre pendant des mois un stage qui leur enseignera les compétences dont ils ont besoin dès maintenant. L’apprentissage social est un excellent moyen de renforcer les principaux indicateurs de performance en améliorant le « flux de travail » grâce au partage des connaissances / compétences ; il permet aux apprenants de tirer parti de l’expertise de leurs pairs beaucoup plus rapidement !

#5 Il renforce la culture du succès

Le moral d’une organisation (et de ses collaborateurs) a tout à gagner au développement d’une culture du succès. Il importe de rappeler aux employés que le succès doit être reconnu et célébré, en particulier lorsqu’il s’agit des opportunités d’apprentissage auxquelles ils ont accès dans l’organisation. Qu’il s’agisse de créer un forum spécifiquement dédié au partage de ces success stories ou d’encourager les collaborateurs à exprimer leur feedback, faire en sorte que chacun se sente ainsi valorisé est un formidable levier d’engagement et de fidélisation des talents.

L’apprentissage social, une clé pour l’avenir

Dans le nouveau monde du travail, la généralisation des conversations productives et informatives qui permettront à l’ensemble des employés d’avoir une voix, de partager leur expertise et de développer leurs compétences, cette généralisation est un défi majeur auquel peut répondre une « LXP » (Learning Experience Platform). Ces nouvelles plateformes, qui s’intègrent parfaitement dans l’écosystème digital de formation, comme le montre l’intégration de Totara Engage avec Totara Learn (LMS) et Totara Perform (gestion de la performance), donnent vie à l’apprentissage social informel ; elles permettent de construire cette culture essentielle de l’apprentissage au-delà des frontières géographiques et des lignes métiers. Un tel écosystème permet de prendre en charge tous les aspects du 70:20:10, renforçant le partage des connaissances, les conversations productives et l’apprentissage social dans toute l’organisation.

Article paru sur e-learning-letter.com

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